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Soutenir le système digestif par la réflexologie plantaire

Par la digestion nous transformons les aliments ingérés en substances assimilables par l’organisme afin de produire de l’énergie – du sang et des liquides organiques. Chaque organe a sa fonction bien définie pour métamorphoser l’aliment en chyme.  « La chyme étant cette pâte collante que forme la masse alimentaire quand elle passe dans l’intestin, une fois mixée dans la bouche avec la salive et les sucs gastriques ». [1]

Une bonne digestion est la base d’une bonne santé.  Une mauvaise digestion entraîne divers troubles sans liens apparents avec les organes digestifs tel que : arthrite et rhumatismes, allergies, problèmes de peau, problèmes circulatoires etc…

 

[1] Gwenn Libouban « l’homme est un arbre qui marche»

    Ingérer – transformer – éliminer les déchets 

     

    La plus grande partie des appareils digestifs et urinaires se trouve dans la cavité abdominale. Le diaphragme sépare la cavité thoracique, de la cavité abdominale. L’abdomen étant la partie intermédiaire du tronc comprise entre le thorax et le bassin.

     

    Le tube digestif « est un conduit de calibre irrégulier tendu de la bouche à l’anus. Il assure la transformation et l’assimilation des aliments, puis le rejet des résidus alimentaires.

    • Long d’environ 10 mètres, il traverse successivement les régions cervical, thoracique, abdominal et pelvienne.

    • Il se compose de plusieurs segments, de structure et de fonctions différentes : la bouche, le pharynx, l’œsophage, l’estomac, l’intestin grêle et le gros intestin avec le colon, le rectum et l’anus.

    • Lui sont annexées les dents, la langue, les glandes digestives ainsi que le foie et le pancréas.[1]  

    La digestion est le temps total de l’ingestion à l’élimination des déchets. Sa durée peut varier de 24 h à 72 h chez un adulte.

    1. Ce processus de transformation commence dans la bouche.

    2. Il se poursuit dans le pharynx. Ce dernier exerce deux fonctions majeures que sont la respiration et la déglutition. Il sert donc de conduit commun pour l’air et les aliments.

    3. L’œsophage, partie crâniale du tube digestif. Intermédiaire entre le pharynx et l’estomac, il constitue, au cours de la déglutition, la voie de passage du bol alimentaire. Il traverse successivement la région cervicale, la partie thoracique, le diaphragme pour se terminer dans l’abdomen en s’abouchant dans l’estomac.

    4. L’estomac, est le réceptacle des aliments qu’il reçoit, la matière brute.  Il prépare à l’assimilation. Statique au cours du remplissage gastrique, dynamique lors du brassage et de l’évacuation gastrique. Il joue un rôle majeur dans la digestion, en broyant les aliments et en les réduisant à l’aide de sucs gastriques. Il rejette vers l’intestin grêle « l’impur ». Dépendant de la nature et de la quantité des aliments absorbés, « le climat dans lequel un repas se déroule, contribue au bonheur de l’estomac ». Les maux de l’estomac : Il est le seul organe capable de nous plier en deux, et peux générer tout un panel de douleurs ; reflux gastriques, crampes, brûlures, ulcères…

     

    La rate est un réservoir de sang qui produit des lymphocytes, épure le sang détruit les globules rouges et fabrique l’hémoglobine. La rate est friable et se déchire facilement lors de traumatismes. Ses dimensions augmentent au cours de la digestion et de nombreuses maladies hématologiques ». [1]

     

    En médecine chinoise, la rate a une place particulière. Ses fonctions principales sont la transformation et le transport. Elle extrait du bol alimentaire l’essence des aliments, transformée en sang et en énergie qu’elle distribue. « pour ce faire, le Qi de la rate doit monter, vaporisant les essences nutritives pures vers les poumons et le cœur ». Ainsi, estomac et rate élaborent « cette énergie nourricière qui sera transmise au corps ». [2]

     

    Avec l’estomac, elle constitue l’élément terre. « Stable, elle est le siège de la réflexion ordonnée et constante, de l’effort continue. Se situe du côté logique. Dans l’excès elle abrite la pensée obsessionnelle, les ruminations. L’utilisation excessive de la pensée fatigue cet organe, et entraîne stagnation de l’énergie, ce qui va avoir des conséquences sur sa fonction principale, qui est la transformation et le transport des aliments et des liquides organiques ».  En conséquence, le sang ne sera pas bien nourri, énergie, vitale va diminuer, entrainant fatigue, lassitude et inquiétude, état mélancolique. »[3]

     

    Quelques expressions populaire illustrant le rôle de la rate « se mettre le rate au court bouillon » - « courir comme un dératé », en d’autres termes, en faire trop ou pas assez, est souvent le signe d’un déséquilibre au niveau de la rate.  A savoir que la rate donne le mot spleen en anglais, ce qui désigne un état « dépressif », « vide » en quelque sorte.

    5. L’intestin grêle comprend trois parties : le duodénum, le jéjunum et l’iléum. C’est là que s’opère l’ultime transformation des aliments. Il fait le tri entre l’assimilation de ce qui est bénéfique pour le corps et ce qui sera dirigé vers le gros intestin pour évacuation. Puisqu’il décide de ce qui est bon ou pas pour nous, il symbolise le jugement et les valeurs.

     

    6. Le gros intestin ou côlon assure la concentration et le transit. Il élimine les matières organiques digérées mais non assimilées. Sa fonction évite à l’organisme de s’encrasser « il symbolise l’idée de retenir quelque chose, la peur du manque. Avec les reins, il est l’un des principaux émonctoires » et intervient en fin de digestion. Son rôle est d’éliminer tout ce qui est lourd, toxique et polluant. Il peut être plus ou moins propre.  Pratiquer régulièrement des soins de réflexologie permet de soulager les douleurs plus ou moins aigues ressenties au niveau de l’intestin. 

     

    [1]  Kamina "Anatomie clinique », Malone

    [2] Isabelle Laading, « les cinq saisons de l’énergie », Editions Désiris

    [3] Gwenn Libouban, « l’homme est un arbre qui marche », Marabout

    Rôle du foie et du pancréas, glandes annexes du système digestif

    Représentation du foie

    Situé sous le diaphragme, le foie est une glande annexe du tube digestif. Il s’agit de la glande la plus volumineuse de l’organisme ; il assure de nombreuses fonctions biologiques, et est indispensable à la digestion par la sécrétion de la bile. (le rôle de la bile : excrétion des déchets métaboliques, issue de la dégradation de l’hémoglobine lorsque les globules rouges arrivent en fin de vie. Elle permet d’éliminer l’excès de cholestérol).

     Il vieillit bien si les facteurs nutritionnels sont normaux. Il assure aussi le filtrage du sang et sa mise en réserve. Un peu comme une grosse éponge, il se gonfle pour stocker le sang, et s’essore pour le redistribuer dans le corps entier selon les besoins du moment.  « Il préside à la circulation de l’énergie ; il est source de courage et d’esprit d’initiative. Il permet de s’affirmer, de passer à l’acte ». [1]

     

    Le foie se caractérise par sa capacité de régénération. Il est un des rares organes qui peut se reconstituer, même après une perte importante de tissus hépatique. Il est symbole de renouveau.

     En médecine chinoise, Foie et vésicule biliaire sont les organes « Bois, ceux dont l’énergie est particulièrement active au printemps. Le foie stock le sang et le distribue harmonieusement au reste du corps. Il assiste en cela le cœur. Il planifie tous les cycles de développement et élabore les stratégies de défense de l’organisme. Il procède à l’élimination des toxines. L’énergie du foie par le biais du sang, assure la santé des muscles et des tendons. Leur élasticité et leur vigueur. Ainsi une énergie correcte du foie, aide l’être humain à se mouvoir en souplesse, l’encourage dans ses déplacements, et à l’inverse, cette énergie se trouve nourrie par l’exercice physique et les étirements musculaires ». [2]

     

    Cependant, excès et/ou émotions mal digérées engorgeront et affecteront le foie. Il est notamment le siège de la colère. Elle peut être tapie au fond de nous ou au contraire être exprimée sous différentes formes telles que l’irritation, la rage, l’exaspération, l’agressivité, la rancœur, l’impatience, animosité, frustration.

    Si la colère est refoulée, l’énergie est stoppée. Conséquences, fatigue, déprime, boule au ventre, sensation d’oppression. Constipation, diarrhée, règles déréglées.

     

    « La vésicule biliaire assiste le foie dans ses fonctions. Elle thésaurise la bile et la restitue dans l’intestin grêle et l’estomac. Son énergie soutient celle du foie pour entretenir la santé des muscles et des tendons. Elle aide à la digestion des aliments gras notamment. « Psychiquement, elle se charge de digérer les évènements indigestes ». En d’autres termes elle incarne la force et le courage.

    Un déséquilibre du binôme foie – vésicule biliaire risque de générer des troubles physiques tels que migraine, digestion difficile, tensions musculaires ainsi que des blocages émotionnels.  

    Le Pancréas est une volumineuse glande annexe du tube digestif.  Il a deux fonctions : le versan exocrine,  

    qui sécrète vers l’extérieur les sucs nécessaires et un versant endocrine qui sécrète « des hormones, l’insuline et le glucagon, gardiennes de l’équilibre du sucre dans le sang. Si trop de sucre, le pancréas est en surcharge et ne peut plus jouer son rôle ; le sucre passe alors dans le sang ».

    En médecine chinoise, le pancréas est relié à la rate. Il est porteur de douceur et de tendresse. On comprend dès lors que tout choc majeur, conflits familiaux, frustration, blessures amoureuses, toucheront le pancréas.

     

    Au printemps, la saison du renouveau, l’activité du foie et de la vésicule biliaire s’intensifie et avec elle le risque de déséquilibre.  Il est donc important d’en prendre soin. L’expression « nettoyage de printemps » est aussi importante pour votre maison, celle qui accueille votre famille, vos amies, que votre autre maison, qu’est votre corps.  Remettre du mouvement, faire entrer de l’air frais, de la légèreté et se défaire de l’énergie stagnante de l’hiver.

    La période printanière est le moment idéal pour reprendre de bonnes habitudes :

    MARCHER

    « Marcher avec et dans ses pieds », est un bon moyen de se soigner, de reprendre contact

           avec la terre, de retrouver verticalité et ancrage, de se libérer de l’engoncement hivernal.

    Marcher pour se remettre en mouvement, se délier, se délasser.

    Marcher pour « Exercer le corps, privilégier le mouvement. Le travail musculaire permet en autres, un rinçage de l’organisme, qui débarrasse ainsi les toxines accumulées pendant l’hiver. Prendre conscience de ce corps qui bouge, marche, se déplace, danse, aime, s’étire, se déploie »

    S’étirer, un peu comme l’on s’étire après un long sommeil, pour faire circuler l’énergie, remettre du souffle,

    Respirer consciemment et à plein poumons,  

    SE NOURRIR d’une alimentation légère et drainante. « Il faudrait retrouver en nous le réflexe de l’animal qui trouve naturellement ce qu’il a besoin de manger, repère la fraicheur de l’aliment et le bon moment de s’en régaler ».[1]

     

    SOUTENIR l’activité du foie et la vésicule biliaire par des séances de réflexologie plantaire.

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    [1] Gwenn Libouban, «l’homme est un arbre qui marche », Marabout

    [2] Isabelle Laading, "Les cinq saisons de l’énergie", Editions Désiris

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